mardi, décembre 19, 2006

diète chocolatée

Avant les fêtes, je pensais faire un peu attention à ma ligne - eh oui, je prends soin de moi - car depuis peu j'ai l'impression d'enfler!
La semaine commençait bien, car pour le déjeuner, je me suis pris la salade d'hiver, un jus de carotte gingembre et un fromage blanc céréales fraises chez COJEAN, rue de Sèze dans le 8eme. C'était oublier mes instincts de chocolavore indomptables.
Enoncer le mot "chocolat" provoque en moi des réactions pavloviennes.
D'ailleurs rien que d'y penser, là maintenant, j'en salive.
Donc, après mon repas plus que léger de chez COJEAN - à vous dire vrai, j'aime bien aller chez Cojean, car les oeillades vont bon train et les serveurs/caissiers sont particulièrement mignons, dont un qui plairait tout particulièrement à Fantomette car il ressemble, cheveux courts, à Wentwort Miller, j'ai vite eu faim!
En milieu d'après midi, la faim, terrible mal, et à cet instant je me suis imaginé déguster un "roc des vosges chocolat noir" de Salavin, Chocolatier rue Tronchet.
Mon envie irrépressible m'a bien évidemment empêché de me concentrer sur mes écritures et autre menus travaux.
Comme disaient Wilde et Halfaperson qui me connaît, me comprend car atteinte du même syndrome pavlovien, la seule façon de se détacher d'une envie étant d'y succomber, je succombais donc et suis parti 4 à 4 pour l'achat de ce fameux roc. C'est pratique, la chocolaterie est à deux minutes à pieds.
Noël approchant, la chocolaterie tourne à plein régime et je me suis agacé. On ne peut même plus faire ses courses de gouter tranquille!
C'est vrai, faire une demie heure de queue pour un roc des Vosges, c'est frustrant.
Allez, j'ai besoin de frais comptables, donc je fais péter la boite de 250 gr (14 euros), qui finalement a beaucoup d'avantages:
1/ j'en ferai profiter mon collègue,
2/ une fois mon chocolat terminé, je sais qu'il y en a un suivant
3/ je gouterai les nouveautés
4/ au moins, je ne fais la queue pour rien!
5/ le vendeur qui désormais me connaît me propose toujours une nouveauté en dégustation! Pour ma boîte, il m'en a mis un supplémentaire. C'est rare cette compréhension, surtout lorsque j'ai refusé l'emballage cadeau d'où son exclamation :"ah bin, on se fait un petit plaisir pour le goûter!" avec un air entendu.... i' croit quand même pas que je vais l'inviter à mon goûter!
Après lui avoir donné mon nom pour le tampon sur ma carte de fidélité qu'il a gardée bien précieusement près de sa caisse, pour les 2,5% de réduction après au moins 20 passages, je suis reparti ventre à terre au bureau pour déguster les chocolats, le goulu que je suis ne pouvant plus se retenir, j'ai hésité, enfin pas tout à fait, à ouvrir discrétement ma boite en pleine rue! Point de discrétion dans mon geste, j'ai décidé d'attendre, les regards des passants se faisant inquisiteurs
Bon, j'ai su attendre, mais une fois sous le porche de l'immeuble, j'ai ouvert la boîte, le scotch résistait, j'ai tout arraché et me suis enfilé le premier chocolat, à savoir un nouméa - chocolat spéculoos! Hummmmmmmmmmm, quel bonheur, les arômes dans ma bouche, la pâte glissant dans ma gorge, le retour du speculoos, un régallllllllllllllllllllllllll!
Les autres chocolats ont été engloutis, une partie hier et une infime partie ce matin! Il y avait des mini rocs des Vosges, un suchard en bien bien meilleur.
A contre coeur j'en ai proposés à mon collègue qui a accepté! Et là j'ai été meurtri! Chaque chocolat pris équivalait à un coup de poignard. Et puis, le cochcon, il n'a pas hésité à prendre les meilleurs, hein! j'ai failli mettre le olà!
Du coup, je n'ai pas ouvert ma porte de calendrier KINDER de ce jour, car quand il y a trois petits oeufs ou deux chocobons, je lui en propose un. Pas de chance pour lui quand c'est l'oeuf surprise! Il me regarde le manger! je ne lui donne même pas la surprise! je pousse le vice à faire une boulette avec le papier d'alu et à la lui envoyer d'une "pichnette", sourire aux lèvres et dents maculées de chocolat! Une franche rigolade!
A cet instant en écrivant ce billet, je me sens un peu lourd - punition divine - ça doit être ma bouteille d'eau contrex qui est frelatée et certainement pas le délicieux cassoulet de ce midi chez Nicolas, place de la Madeleine, arrosé d'un verre de Saint Estèphe !
Finalement mon non-régime d'avant fêtes, c'est thérapeutique, je me mithridatise en vue des prochaines agapes!