Cour Européenne des Droits de l'Homme classée X

En extrait une décision rendue par la CEDH :

"...le droit d'entretenir des pratiques sexuelles découlent du droit de disposer de son corps, partie intégrante de la notion d'autonomie personnelle [...]; les pratiques sexuelles relèvent du libre arbitre des individus".

Un mari, magistrat, et son ami médecin infligeaient de grandessouffrances sexuelles à la femme du premier qui, au début, y avait consenti, i.e :

"...planter des aiguilles dans ses seins, y apposer de la cire brûlante, la suspendre par les seins, introduire une barre creuse dans son anus en y versant de la bière pour la faire déféquer, lui introdiure dans le vagin et l'anus des vibrateurs, leurs mains, leur poing, des pinces et des poids...".

Nos protagonistes sont belges!

Les scénes étaient filmées et l'on pouvait entendre les "hurlements douloureux" de la femme suppliant à la fin des sévices et de son calvaire.

La Cour de Cassation belge et la Cour Européenne des Droits de l'Homme considèrent ainsi que la violence subie est légitime parce qu'acceptée; alors même qu'elle porterait atteinte à la dignité de la femme et au respect de sa personne (CEDH, 17 février 2005 K.A c/ Belgique).

Et dire qu'en 1995, le Conseil d'Etat avait mis un terme à un concours régional en application du principe de dignité humaine : le lancé de nain....

Avec la consécration du principe de "l'autonomie personnelle", les lanceurs et les lancés peuvent se réjouir.....