Une fondue au chocolat, ça vous tente?

Sauf que ce WE, j'ai envie de fuir la chaleur parisienne, d'aller au bord de mer, de me prelasser sur une serviette, de savourer les caresses du soleil sur mon corps , de me baigner, de nager, de regarder mes voisins et les passants et peut-etre lier connaissance avec quelque ephèbe alangui devant moi:

Je suis donc entré dans un combat contre la fondue au chocolat, peut-etre devrais-je dire la fondue DE chocolat...qui me ceint

En vue de mes prochains WE plage et vacances dont la destination est encore incertaine, je tente de préparer mon corps encore tout léthargique de cet hiver, et de ce printemps que l'on a pas eu.

J'use ainsi de tous les artifices pour faire éclore le corps dont je rêve:

Ainsi, la photo aimantée sur la porte du frigo à côté de celle de Ljungberg devrait me dissuader de grignoter et est censée me motiver à tenir mon rythme de gymnatisque quotidienne : une première série de 10 pompes, puis une deuxième un peu plus difficile, les remontées sont plus lentes, puis une troisième scindée en 5, les remontées sont tremblantes, la gorge est rouge, et je tente, oui, oui, je suis un warrior, la 4eme que je ne termine pas, je m'applatis comme une m....sur la moquette, me relève difficilement à grands renforts de râles étouffés. Sachez que mon objectif est de 5 séries. Une véritable gageure.

Le lendemain et le surlendemain de mes premières séries, j'ai vécu l'enfer des courbatures! A m'en faire arrêter le sport! j'étais à deux doigts!

Il faut bien avouer que je ne suis pas beaucoup aidé dans ma démarche. A côté des deux catalyseurs se trouvent un troll norvégien, un thermomètre Mumies, d'autres petits mumies, un magnet Wisthler, des maisons hollandaises, le tiroir à biscuits, le pot à bonbons, tout comme chez mémé!

Bref, tout pour détourner mon attention et flouer mon intention première: être suffisamment bien taillé (sur un point, je le suis, ne dévoilons cependant pas tout et revenons à nos moutons (hum, j'aime bien la viande de mouton), mais un petit peu quand même.

C'est pourquoi, eh oui, j'en ai fait le triste constat, je me suis fait à l'idée que ma plaque de chocolat restera fondue et que mes pecs seront aussi plats que la limande. Le sport, ça fatigue.

Je vous rassure, ce n'est pas une obsession, tout simplement la même rengaine pré-estivale et les couvertures de "magazines masculins" torturent le gourmand que je suis.